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L’engagement syndical et associatif des jeunes


L’adhésion à une association s’enracinait dans la culture sociale et politique de l’individu. Celui-ci, par un long travail d’acculturation, signifiait son appartenance par l’adoption des traditions du groupe (extrait de : Nouvelles formes de l’engagement).


L’engagement syndical et associatif des jeunes

 

ÉDITORIAL

 

Travail, temps libre et démocratie

Tariq Ragi

 

DÉBATS

 

L’ENGAGEMENT ASSOCIATIF

Nouvelles formes de l’engagement

Conseil national de la vie associative

L’adhésion à une association s’enracinait dans la culture sociale et politique de l’individu. Celui-ci, par un long travail d’acculturation, signifiait son appartenance par l’adoption des traditions du groupe. Ce modèle militant traditionnel fondé sur les engagements affinitaires aurait cédé la place à un modèle régi désormais par les engagements contractuels, à moins que la nouveauté résiste dans l’affranchissement des engagements.

Militantisme associatif

Frédéric Lamblin, secrétaire général du CNAJEP et Carole Saleres, chargée de mission auprès du CNAJEP

Frédéric Lamblin et Carole Saleres tentent de répondre à une question fondamentale : comment inciter les jeunes à s’impliquer davantage dans les associations ? Posant d’emblée les défis que les associations doivent relever pour assurer un renouvellement et un rajeunissement de leurs cadres et de leurs adhérents, les auteurs analysent l’engagement des jeunes à partir d’une grille comprenant les éléments catalyseurs de l’investissement et les freins à l’implication, grille issue d’un travail d’enquête menée auprès d’associations membres du CNAJEP.

Questions à l’association

Alain Marchand

Dans un contexte de transition du gouvernement à la gouvernance, le tiers secteur est interpellé suite à l’émergence de nouveaux mouvements sociaux. L’auteur interroge le fait associatif dans ses ambiguïtés fécondes entre marché, assignation par l’État et action collective.

 

L’ENGAGEMENT SYNDICAL : PAROLES D’ACTEURS

Interview collective avec de jeunes responsables syndicaux

Juliane Bir, assistante confédérale du secteur jeunes FO, Michaël Pinault, secrétaire confédéral, délégation Jeunes de la CFDT, Romain Altmann, secrétaire général du CCJ-CGT

Dans une société en pleine mutation, fortement marquée par la montée de l’individualisme, trois responsables des sections jeunes des syndicats FO, CFDT, et CGT analysent l’engagement syndical à partir des valeurs des jeunes, de leur rapport aux générations précédentes, de la prise en compte de la dimension européenne et internationale, et des relations ambiguës qui se nouent entre le syndicalisme et la politique.

L’essor du syndicalisme étudiant

Entretien avec Yassir Fichtali, président de l’UNEF, organisation étudiante

Dans cet entretien accordé à la revue AGORA, Yassir Fichtali, président de l’UNEF, dresse un bilan de l’engagement syndical des jeunes. Il analyse les ressorts de la participation à travers les questions de représentation des jeunes, de formation, de défense de causes communes, et de rapport au politique et aux autres organisations de jeunesse.

Les spécificités de l’engagement étudiant

Jean-Baptiste Mougel, président de la FAGE, organisation syndicale étudiante

Jean-Baptiste Mougel, président de la FAGE, analyse l’engagement syndical à partir de la spécificité d’une organisation syndicale étudiante, à savoir le renouvellement des bénévoles en moyenne tous les deux ans, une image des associations étudiantes souvent caricaturales et le refus de toute intervention dans la vie politique… mais les résultats du scrutin électoral du 21 avril 2002 bouleversent cette situation.

 

POINTS DE VUE

 

La culture pluri-médiatique des jeunes

Vincenzo Cicchelli

La sociologie de la jeunesse est fortement représentée au Québec. Dans cet article, il s’agit d’établir une généalogie de la constitution des savoirs de ce champ, en analysant des textes pionniers. Ainsi, l’on découvre qu’au Québec, comme dans d’autres pays, les jeunes sont devenus un objet d’observation sociologique, d’intervention administrative et de débat médiatique et politique, lorsqu’ils ont été perçus comme un problème social. La perception d’une accélération du temps, d’une rupture d’avec la tradition, et la conscience de l’entrée dans la modernité ont conduit les chercheurs à considérer la jeunesse comme la plaque tournante des sociétés contemporaines.

Divina Frau-Meigs

À partir d’une enquête sur la réception de programmes cinématographiques, l’auteur tente de mesurer le degré d’appropriation par 300 collégiens des contenus médiatiques. Étant donné que nombre de films visionnés par les jeunes proviennent des USA, l’évaluation de leur appropriation se traduit en partie en termes d’acculturation.

 

CHRONIQUES

 

Comptes rendus de lecture

Notes de lecture
Signalements

– Recherche / Études / Formations
– Rapports officiels
– Sur le web

Monique Dagnaud

Constatant le bouleversement de l’environnement éducatif des enfants et des adolescents par la révolution communicationnelle, l’auteur montre que l’absence d’étude systématique sur le temps consacré par les jeunes à la pratique des médias, oriente vers l’accumulation des données de sources différentes. Or, derrière l’opacité des moyennes ainsi recueillies, se cachent en réalité de fortes disparités de comportement.

La sociologie de la jeunesse au Canada (1965-1980)

Les goûts des jeunes

Lire, faire lire

L’imaginaire des conflits communautaires, sous la direction d’Élise Féron et Michel Hastings

– Ne m’appelez plus jamais crise !, Michel Fize Conditions et genres de vie : chroniques d’une autre France, sous la direction de S. Juan et D. Le Gall
– Formation continue et mutations de l’emploi, Roland Guillon
– Les enseignants au travail, Anne Barrère

Échanges éducatifs internationaux : difficultés et réussites, Dominique Groux et Richard Étienne

Carnet de champs

Veille informative