Les pratiques transnationales des descendants de migrants et les liens qu’ils conservent avec leur pays d’origine sont souvent présentés dans un système d’opposition entre deux polarités – intégration vs transnationalisme – plutôt que sous l’angle des relations d’échanges entre ces deux dimensions.
Or, les pratiques d’engagement transnationales contribuent non seulement à recomposer le rapport au politique de ces jeunes entre le pays d’origine et le pays de résidence, mais aussi à définir des régimes de citoyenneté plus souples qui intègrent les multiples liens entre lieu de l’histoire familiale et celui de l’histoire présente.
Laurent Lardeux, chargé d’études et de recherche à l’INJEP.