L’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire veut conforter sa position de centre d’expertise sur la jeunesse, l’éducation populaire, le sport et la vie associative, ainsi que sur les politiques qui leurs sont dédiées.
Fidèle à sa tradition, l’institut continuera à croiser les regards et les approches, qualitatives comme quantitatives, et aura à cœur de faire dialoguer les chercheurs, statisticiens et évaluateurs avec les décideurs publics et les professionnels de terrain.
L’Institut continuera par ailleurs à apporter un soin particulier à favoriser l’accès à ses publications et travaux, en multipliant les supports et les formats de restitution, afin qu’ils soient mis en partage, utiles et accessibles à tous. Ces travaux continueront à être menés avec la même exigence de rigueur : la production statistique de l’Institut répond à un haut niveau de qualité et de neutralité exigé par le service statistique public, les dispositifs d’évaluations obéissent à des exigences scientifiques élevées, et l’Institut développe les collaborations avec la recherche.
Conformément à son projet de service, les missions de l’INJEP se décomposent en deux axes principaux :
– produire des connaissances originales pertinentes et actualisées dans les domaines de la jeunesse, de l’éducation populaire de la vie associative et du sport. L’institut est chargé notamment d’analyser la situation des jeunes et les politiques qui leur sont destinées.
– constituer un pôle de ressources et d’expertise pour l’ensemble des acteurs dans ces domaines et participer à diffuser les connaissances auprès de ces publics.
Par-delà les activités conduites par les cinq missions de l’institut, le projet de service de l’INJEP pour 2021-2025 est marqué par plusieurs défis et ambitions pour les cinq années à venir :
– Faire référence dans ses domaines d’expertise que sont la jeunesse, l’éducation populaire, la vie associative et le sport, en produisant des travaux toujours plus utiles et pertinents pour les acteurs sur ces thèmes, mais également en investissant de nouveaux champs ;
– Contribuer aux connaissances scientifiques et de terrain pour éclairer les politiques publiques, en favorisant le croisement des expertises à travers la diversité des missions et des travaux de l’Institut. Ceci en accompagnant la réflexion et l’expertise des acteurs associatifs et professionnels, mais également en mettant un accent particulier sur la diffusion et l’accompagnement de l’appropriation des travaux par les acteurs ;
– Consolider son positionnement dans un nouvel environnement institutionnel, sur ses thématiques structurantes, en posant un regard sur tous les jeunes et en particulier les plus vulnérables ou en marge, en développant la capacité d’expertise sur le champ sportif, en renforçant l’expertise sur les politiques éducatives périscolaires et extra-scolaires, ainsi que la vie associative et l’engagement ;
– Renforcer la dimension territoriale des travaux de l’Institut, via le développement de l’observation à tous les échelons territoriaux, et en développant les travaux au niveau européen et international.
Ces grandes orientations se traduisent par la mise en œuvre de sept priorités pour l’activité du service en 2022-2023 :
– la réalisation et l’exploitation de grandes enquêtes statistiques nationales sur des sujets caractérisés par un manque de données précises ou récentes (engagement associatif et dons aux associations, pratiques physiques et sportives, activités des adolescents en dehors de l’école, activités et ressources des centres et colonies de vacances…) ;
– la montée en charge des études sur la vie associative (connaissance du tissu associatif dans ses dimensions d’emploi et de bénévolat, impact du mécénat…) et le développement des études sur le sport (inégalités sociales, sport et santé, lutte contre les discriminations, violences dans le sport, évaluation des Jeux olympiques et paralympiques 2024…) ;
– le lancement ou la poursuite de travaux de recherche originaux dans le domaine de la jeunesse et des politiques de jeunesse (santé mentale, numérique et vie privée, comportement électoral, insertion professionnelle des jeunes en situation de handicap, politiques de jeunesse des métropoles…) ;
– la poursuite d’études sur les effets et conséquences de la crise sanitaire sur les jeunes, les associations et la pratique sportive, en prêtant une attention particulière aux difficultés rencontrées en sortie de crise ;
– le soutien à la recherche, avec la publication en 2022 de trois numéros de la revue académique de l’Institut (Agora débats/jeunesse), et la création d’un Prix Jeune Chercheur. Ce Prix annuel vise à récompenser une thèse, pour sa qualité exceptionnelle, son originalité et son intérêt dans le champ de la jeunesse, de l’éducation populaire, de la vie associative ou du sport ;
– le lancement de nouvelles expérimentations du Fonds d’expérimentations pour la jeunesse (lutte contre l’illettrisme et l’illectronisme des jeunes ultramarins) et l’évaluation d’actions ou de dispositifs nouveaux ou structurants (Service national universel, Cités éducatives, Service civique, Jeux olympiques et paralympiques 2024, mentorat…) ;
– l’amélioration continue de la valorisation des travaux de l’institut, au travers d’une montée en puissance des formats numériques (vidéos, infographies), de la valorisation du nouvel Observatoire territorial des sports et de la jeunesse (carto-stats.injep.fr), du renforcement des supports de diffusion courts (systématisation des synthèses dans les rapports produits par l’institut, publication d’une nouvelle édition des Chiffres-clés du sport et de la vie associative…), et de la poursuite des travaux de veille et de consolidation du fonds documentaire de l’Institut.