L’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP) a identifié des erreurs majeures concernant plusieurs indicateurs figurant dans le rapport « Reprise de la mobilité internationale des jeunes en 2022 », issu de l’exploitation du Baromètre DJEPVA sur la jeunesse et publié le 06/01/2022 en collaboration avec le CREDOC.
En particulier, la part des jeunes ayant effectué un séjour de plus de 15 jours à l’étranger au cours des cinq dernières années (hors loisirs ou vacances) a été anormalement surestimée, pour l’ensemble de la série historique, à la suite d’un changement dans la méthode de pondération.
Un examen approfondi des niveaux et évolutions de cet indicateur de mobilité internationale montre plusieurs fragilités, inhérentes à la méthode de collecte des données et à la formulation de certaines questions pouvant causer des difficultés de compréhension pour le public interrogé.
L’INJEP décide donc de dépublier ce rapport et de conduire rapidement des travaux méthodologiques afin de déterminer comment adapter au mieux le questionnaire et les modalités de collecte de l’enquête. Des investigations méthodologiques vont ainsi être conduites par le CREDOC, maître d’œuvre de l’enquête. Elles analyseront notamment comment varient les réponses en fonction des différentes formulations possibles des questions sur la mobilité internationale des jeunes, en s’appuyant sur les résultats des autres enquêtes disponibles sur cette thématique. Ce travail méthodologique donnera lieu à publication sur le site de l’INJEP d’ici la fin de l’année 2023. En parallèle, dans l’attente de ces résultats et pour favoriser l’analyse de la mobilité internationale à partir d’autres sources, l’INJEP a mandaté le CEREQ pour produire d’ici la fin 2023 une étude sur la mobilité internationale des jeunes au cours de leurs études, sur la base de l’enquête Génération.
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