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Remise du rapport d’évaluation du plan « 1 jeune, 1 mentor » à la ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative

Le lundi 16 juin 2025, le rapport d’évaluation du plan « 1 jeune, 1 mentor » réalisé par l’INJEP a été remis à Madame Marie Barsacq, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative. Coordonné par Jérôme Gautié, professeur d’économie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et président du conseil scientifique de l’évaluation, ce rapport constitue une étape importante dans l’évaluation et l’amélioration du dispositif lancé en 2021 dans le cadre du plan « 1 jeune, 1 solution ».

Porté conjointement par les ministères des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, et du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, le plan « 1 jeune, 1 mentor » vise à proposer à chaque enfant ou jeune, en particulier s’il est issu d’un milieu moins favorisé, l’appui régulier d’un mentor ou d’une mentore bénévole pour l’accompagner dans son parcours scolaire, ses choix d’orientation ou son insertion professionnelle. Mis en œuvre par des associations et soutenu financièrement par l’Etat, il a pour objectif de lutter contre les inégalités de destin dès l’enfance.


Une évaluation approfondie

Confiée à l’INJEP, cette évaluation a été menée entre 2023 et 2025 avec l’appui d’un conseil scientifique composé de représentants du monde académique, de l’administration et du secteur associatif. L’approche mixte – combinant données quantitatives, enquêtes qualitatives et retours d’expérience des acteurs de terrain – a permis de mieux connaître les pratiques des structures, les caractéristiques des binômes mentors/mentorés, et les effets concrets de cet accompagnement sur les jeunes et leurs mentors.


Des recommandations pour structurer et renforcer le dispositif

L’évaluation explore cinq grandes questions :

  • Quels types de programmes ont été soutenus et selon quelles logiques territoriales, organisationnelles et budgétaires ;
  • Dans quelle mesure les publics fragiles visés en priorité ont été atteints ;
  • Comment les associations mettent en œuvre le mentorat, et à quel point leurs pratiques s’alignent avec les recommandations de la recherche ;
  • Quels effets les jeunes perçoivent de cette relation d’accompagnement ;
  • Quels bénéfices les mentors retirent de leur engagement.

Dix préconisations sont également formulées pour renforcer l’impact du dispositif, parmi lesquelles : le renforcement des formations à destination des mentors, l’instauration d’un entretien systématique de fin de mentorat, ou encore la mise en place de dispositifs de prévention et de signalement dans les structures. Certaines de ces recommandations ont d’ores et déjà été intégrées dans l’appel à projets 2025, qui encadre l’attribution des financements publics aux structures de mentorat.