Les évolutions des modèles socio-économiques associatifs

Confrontées à de multiples transformations de leur environnement (modalités de financement, d’engagement et de bénévolat, de gestion, contexte territorial), les associations sont amenées à faire évoluer leurs modèles socio-économiques. Les ressources humaines (bénévoles, volontaires, salariés), les leviers économiques (financements…), mais aussi les partenariats (publics, privés, locaux ou nationaux), tous ces moyens mobilisés au service du projet associatif connaissent de profondes mutations.

Une approche purement économique de ces dynamiques associatives a tendance à polariser le débat autour de l’opposition entre le public et le privé, entre un financement public avec une logique de redistribution et un financement privé et sa logique marchande.

Cette dualité simplificatrice peine à rendre compte de l’originalité du fait associatif, de l’ensemble de ses richesses, des hybridations et des profondes innovations sociales qu’il porte. C’est vrai sur le plan de la gouvernance. C’est vrai aussi sur le plan des logiques socio-économiques à l’œuvre. Celles-là même qui se fondent d’abord sur la redistribution, la réciprocité, mais aussi l’exigence démocratique et les dynamiques sociales et politiques portées par les mobilisations citoyennes.

Expert historique des questions associatives, conscient des enjeux pour la décision publique, l’INJEP a produit de nombreux travaux éclairant le sujet dans toutes ses dimensions et sa complexité en s’intéressant aux ressources humaines et financières, mais aussi à la gouvernance des associations (place du bénévolat, fonctionnement démocratique, etc.) ainsi qu’à l’impact de leur environnement (contexte territorial, lien avec les pouvoirs publics, partenariats extérieurs). Les Rencontres 2019 de l’Institut étaient également entièrement dédiées à ces thématiques.

Retrouvez les chiffres-clés, les enquêtes de terrain, les rapports et revues de littérature et l’intégralité des Rencontres 2019 en vidéo…