En tant que service à compétence nationale rattaché au Ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse, l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire a pour ambition de profiter de sa situation au cœur d’un système rassemblant une grande diversité d’acteurs et de la neutralité qui gouverne son activité pour continuer à organiser les croisements entre différents regards : scientifiques, politiques ou encore techniques. L’institut souhaite ainsi favoriser la coopération et les synergies entre les différents acteurs des champs de la jeunesse, de l’éducation populaire, du sport et de la vie associative par la diffusion et la valorisation de données et de connaissances, la production d’indicateurs, la circulation de savoir-faire, de concepts ou encore de méthodes, mises en partage et accessibles à tous.
Conformément à son projet de service, les missions de l’INJEP se décomposent en deux axes principaux :
– la réalisation de travaux visant à produire des connaissances dans les domaines de la jeunesse, de l’éducation populaire de la vie associative et du sport. L’institut est chargé notamment d’analyser la situation des jeunes et les politiques qui leur sont destinées.
– constituer un pôle de ressources et d’expertise pour l’ensemble des acteurs dans ces domaines et participer à diffuser les connaissances auprès de ces publics.
Par-delà les activités conduites par les cinq missions de l’institut, le programme de travail de l’INJEP pour 2020-2021 est marqué par plusieurs nouveaux chantiers majeurs qui visent à apporter des connaissances dans des domaines marqués par un fort besoin d’informations. Cette volonté se traduit par la mise en œuvre de quatre priorités pour l’activité du service en 2020-2021 :
– La réalisation et l’exploitation de grandes enquêtes statistiques nationales sur des sujets caractérisés par un manque de données précises ou récentes (service civique, pratiques physiques et sportives, pratiques des adolescents en dehors de l’école, ressources des structures d’accueils avec hébergement, engagement associatif sous toutes ses formes,…) ;
– Le développement des travaux d’études sur la vie associative (participation associative en France et en Italie, logiques d’engagement dans le bénévolat d’entreprise, connaissance du tissu associatif dans ses dimensions d’emploi et de bénévolat,…) ;
– Le lancement ou la poursuite de travaux de recherche originaux (effets des colonies de vacances sur les parcours des jeunes, les jeunes femmes et l’armée, compétence jeunesse des conseils ré-gionaux à l’heure de la réforme territoriale, les jeunes et la démocratie à travers l’enquête euro-péenne sur les valeurs,…) ;
– Le lancement et le suivi de nouvelles expérimentations et évaluations via le Fonds d’expérimentations pour la jeunesse (Plan pauvreté, jeunes ultramarins, dispositifs dans les terri-toires ruraux,…).
Au-delà de ces grands chantiers structurants, plusieurs opérations d’envergure seront conduites par l’institut :
– Le pilotage de l’évaluation de la phase de préfiguration du Service national universel (SNU) ;
– La préparation de Chiffres clés du sport et de Chiffres clés de la jeunesse, aussi bien sous format papier que dans une version régulièrement actualisée en ligne ;
– La poursuite de l’adaptation du site Internet de l’INJEP pour le rendre plus adapté à ses missions et la poursuite de la refonte de l’offre éditoriale, au travers la refonte des Cahiers de l’action et le développement de la collection des « Fiches Repères »
– L’organisation d’évènements de diffusion et de de valorisation, notamment pour les 25 ans de la revue Agora Débats-jeunesse.
Conformément au projet de service de l’INJEP, six grands axes opérationnels continueront à guideront son activité en 2020-2021 :
1) Poursuivre le développement de la fonction transversale d’Observatoire de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative
2) Conforter les productions de la statistique publique au sein de l’Institut afin qu’il puisse pleinement jouer le rôle de service statistique ministériel dans le respect des règles propres au système européen de la statis-tique publique.
3) Renforcer les échanges avec les services centraux et déconcentrés du ministère chargé de la jeunesse et des sports, ainsi qu’avec les autres services de l’État intervenant dans les domaines de la jeunesse, de l’éducation populaire, de la vie associative et des sports.
4) Renforcer l’inscription des travaux de l’Institut dans le cadre de partenariats variés, tant avec des universités et organismes de recherche, que de partenaires institutionnels ou associatifs.
5) Conforter la reconnaissance scientifique de l’Institut tout en développant sa notoriété.
6) Poursuivre la construction de l’identité commune du service en confortant la complémentarité des expertises, des métiers et des compétences.