Prix de thèse de l’INJEP 2022

L’INJEP décerne son Prix de thèse 2022 !

Le Prix de thèse de l’INJEP 2022 a été remis le 9 décembre à Caroline Demeyère pour sa thèse intitulée « Gouvernance publique et collaboration gouvernements-associations dans l’action publique – Approche ethnographique des dynamiques relationnelles dans le champ des politiques d’égalité entre les femmes et les hommes (1981-2020) », soutenue le 12 octobre 2020 à l’université de Paris-Nanterre.

Dans le cadre de son soutien au rayonnement de la recherche, et avec l’ambition de rapprocher les sphères administrative et scientifique, l’INJEP procédait cette année à la création du « Prix de thèse de l’INJEP ». Ce prix vise à récompenser des travaux récemment publiés pour leur qualité exceptionnelle, leur originalité et leur intérêt dans les champs thématiques de l’INJEP.

Le Prix de thèse de l’INJEP a vocation à être décerné annuellement, selon trois thématiques tournantes : jeunesse, vie associative et éducation populaire, pratiques sportives.

 

Une édition 2022 consacrée à la vie associative et à l’éducation populaire

Pour cette première édition 2022, le Prix de thèse de l’INJEP soutenait les travaux portant sur la vie associative ou les mouvements d’éducation populaire, deux thématiques majeures de travail de l’institut.

Ces enjeux résonnent particulièrement dans une période historique où les systèmes politiques sont bousculés par un enchevêtrement de crises (économique, sanitaire, démocratique…), mettant en lumière le rôle social et sociétal joué par les associations et les mouvements d’éducation populaire.

 

La cérémonie de remise du Prix de thèse 2022

Vendredi 9 décembre 2022, Augustin Vicard, directeur de l’INJEP, remettait ce premier Prix de thèse de l’INJEP à Caroline Demeyère lors d’une cérémonie de remise de prix « hybride ». La lauréate, actuellement au Danemark, a pu présenter à distance les enseignements fondamentaux de sa thèse intitulée « Gouvernance publique et collaboration gouvernements-associations dans l’action publique – Approche ethnographique des dynamiques relationnelles dans le champ des politiques d’égalité entre les femmes et les hommes (1981-2020) ». L’objet de la thèse primée est la transformation des relations entre associations et acteurs publics pour la conduite de l’action publique sur le territoire, soit l’ensemble de processus de construction et de mise en œuvre des politiques publiques.

La thèse est en sciences de gestion et mobilise des savoirs issus de la sociologie et des sciences politiques, du fait de l’éclatement disciplinaire des connaissances sur les associations et sur les relations qu’elles entretiennent avec les pouvoirs publics.

Le prix, d’un montant de 3 000 €, a été attribué par un jury indépendant composé de personnalités du monde académique et de l’INJEP.

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Le jury a également décerné une mention spéciale aux thèses de :

• Thomas Chevallier, « Résister à la politique. Participation associative et rapport au politique dans les quartiers populaires en France et en Allemagne » (vie associative)
• Alicia Jacquot, « Les ateliers relais, sociologie d’un partenariat entre éducation populaire et Education nationale  » (éducation populaire)
• Jérémy Louis, « Le pouvoir d’agir dans les centres sociaux, un nouveau rapport au politique ? » (éducation populaire)
• Christophe Tropeau, « La sociabilité associative dans les communes rurales du département de la Mayenne, des années 1830 aux années 1930 » (vie associative)

pour leur qualité et leurs apports à la connaissance de la vie associative et de l’éducation populaire.