L’édition du baromètre sur la jeunesse 2022 étudie le rapport des jeunes à l’Union européenne (UE), à l’occasion de « l’année européenne de la jeunesse ». L’étude montre une progression du sentiment d’appartenance à l’Europe au cours des trois dernières années : 60 % des 18-30 ans se considèrent entre autres comme des citoyens européens, en progression de 3 points par rapport à 2019.
La puissance économique, industrielle et commerciale de l’Europe est considérée comme son principal atout, suivie par la solidarité et la concorde entre les États membres. L’image de l’UE en France est globalement positive chez les jeunes, ce qui nourrit un soutien plus marqué qu’en 2019 à la construction européenne. Au total, près de six jeunes sur dix se déclarent favorables à la poursuite de la construction européenne, sous des formes diverses.
Concrètement, la majorité des jeunes estime que les politiques européennes peuvent avoir un impact sur leur vie. Deux-tiers d’entre eux pensent notamment que l’UE peut contribuer à améliorer leurs conditions de vie et 63 % considèrent qu’elle peut initier des changements positifs dans la société sur le plan écologique, démocratique et économique. Ils sont un peu moins nombreux, mais toujours une majorité (52 %), à avoir le sentiment que leur avis a une chance d’être pris en compte dans le projet commun de l’UE.
Les jeunes satisfaits de leur vie, confiants dans leur avenir, aisés, titulaires d’un bac ou d’un diplôme du supérieur ou étudiants sont les plus prompts à associer à l’Union européenne des évocations positives, connaissent légèrement mieux son fonctionnement, et soutiennent davantage la construction européenne. Ainsi, la jeunesse diplômée, aisée, en emploi et confiante dans l’avenir se prononce très majoritairement en faveur de la construction européenne tandis que la jeunesse moins diplômée, au chômage ou inactive y est moins favorable et plus nombreuse à ne pas se prononcer.