Enquête sur le suivi des Jeux de Paris 2024 et les représentations du sport

En France, sept personnes de 15 ans et plus sur dix ont regardé au moins une compétition des Jeux olympiques (JO) et six sur dix au moins une compétition des Jeux paralympiques (JP), que ce soit dans les médias, dans les fan zones ou en tant que spectateurs sur les lieux de compétition. Les hommes, les plus diplômés mais aussi les jeunes (15-24 ans) et les seniors (70 ans et plus) ont été les plus nombreux à suivre les Jeux de façon très régulière tout comme, logiquement, les pratiquants d’une activité sportive ou les habitués des compétitions sportives télévisées. Pour autant, près de trois personnes sur dix qui ne suivent habituellement aucun grand événement sportif ont regardé les Jeux de Paris 2024 régulièrement ou chaque jour. En termes de suivi des compétitions, quatre répondants sur dix (40 %) déclarent avoir suivi les JO au moins une fois par jour. Parmi les disciplines les plus attrayantes, l’athlétisme, la natation et le football constituent le podium.

L’intensité de suivi des Jeux paralympiques est notable. 25 % des Français ont suivi les compétitions paralympiques au moins une fois par jour. Les Jeux de Paris 2024 ont ainsi permis d’améliorer la notoriété des parasports : après la tenue des Jeux Paralympiques, un Français sur deux a désormais déjà vu des images de para natation et de para athlétisme et un sixième des Français est désormais capable de citer le nom d’au moins un parathlète. Ces taux sont systématiquement supérieurs aux mesures de notoriété et de suivi des parasports établis au printemps, avant les Jeux de Paris 2024.

53 % des Français de 15 ans ou plus ont suivi la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, et quasiment autant la cérémonie de clôture. Environ quatre Français sur dix ont suivi les cérémonies d’ouverture ou de clôture des Jeux paralympiques.

Plus de huit Français sur dix (84 %) estiment que l’organisation des Jeux de Paris 2024 était une bonne chose, soit 13 points de plus qu’au printemps. En septembre, les représentations négatives liées aux Jeux (coûts supplémentaires, nuisances, impact environnemental, etc.) reculent fortement par rapport au printemps.

En revanche, malgré la forte exposition médiatique, l’intérêt pour les compétitions sportives qu’elles soient féminines, masculines ou de para sport n’est pas plus élevé après les Jeux de Paris. Les Jeux ne semblent pas non plus avoir modifié la perception que les Français ont du sport de haut niveau et des valeurs positives ou négatives qui lui sont associées.