Comprendre les publics des Jeux de Paris 2024 : participation, représentations et héritages

Un an après les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, ce rapport propose une analyse approfondie des publics qui ont « vécu les Jeux » – spectateurs, téléspectateurs, participants aux animations ou volontaires –, en prolongeant et complétant les premiers résultats publiés en janvier 2025.

Quels publics les Jeux ont-ils réussi à mobiliser ou à toucher ? La billetterie dite « populaire » a-t-elle atteint ses objectifs ? Quelles perceptions du sport de haut niveau, du parasport ou du sport féminin ont émergé à cette occasion ? Le volontariat a-t-il suscité des engagements durables ? L’événement a-t-il influencé le bien-être ou le sentiment de cohésion sociale ?

En croisant enquêtes, données d’audience ou de billetterie et retours des volontaires, le rapport met en évidence des profils types parmi les personnes ayant suivi les JOP : hommes, diplômés, Franciliens, sportifs réguliers, mais aussi jeunes et seniors. Si les amateurs de sport étaient les plus nombreux, certains publics moins familiers s’y sont également intéressés, la billetterie populaire ayant contribué à en élargir l’accès.

Les Jeux ont coïncidé avec une amélioration passagère de la satisfaction dans la vie, tandis que le sentiment de cohésion sociale est resté stable ; l’image des Jeux s’étant par ailleurs nettement améliorée après leur tenue. La notoriété du parasport a progressé, même si les représentations du sport de haut niveau ont peu évolué.

Les volontaires, autant de femmes que d’hommes, majoritairement franciliens et très diplômés, étaient motivés par la passion du sport et l’envie d’aider. Souvent mobilisés pour l’accueil du public, ils se disent très satisfaits de leur expérience, qu’ils jugent utile pour leur parcours professionnel et propice à un engagement associatif futur, notamment dans le domaine sportif.

Au-delà du seul bilan de Paris 2024, ces enseignements peuvent éclairer la préparation de futurs grands événements sportifs, en France comme à l’international, et nourrir la réflexion sur les conditions d’un accueil inclusif et mobilisateur.