Le service statistique ministériel produit régulièrement des éléments destinés à mesurer le poids économique du sport dans l’économie nationale. Les principales composantes sont les dépenses en faveur du sport et les échanges extérieurs de biens à usage sportif.
En 2019, suite à des travaux méthodologiques de la mission en lien avec la Direction générale des finances publiques, la dépense sportive des administrations publiques a été révisée suite à l’intégration de nouvelles sources de données issues de la comptabilité publique. Les résultats font l’objet d’une publication au format INJEP Fiches repères.
Après la chute de 2020 liée à la crise sanitaire, les dépenses sportives ont rebondi en 2021, sans retrouver pour les ménages leur niveau d’avant la crise. En 2022, la hausse s’accélère, dépassant largement le niveau de 2019 (+16 % pour les ménages et +11 % pour les administrations, en euros courants). La progression entre 2019 et 2022 est particulièrement forte pour les biens sportifs, portée par les achats de vélos, tandis que les services (inscriptions en clubs, billetterie) croissent à un rythme plus modéré que dans la décennie 2010.
Dans un contexte inflationniste, l’indice des prix de la dépense sportive augmente (+2,9 %) moins que l’indice des prix à la consommation (+5,2 %). Les importations de biens sportifs augmentent davantage (+16,8 %) que les importations (+11,9 %), creusant le déficit du commerce extérieur sportif à 1,9 Md€.
Au total, la dépense sportive des administrations représente 0,6 % du PIB, et celle des ménages 1,0 %, en hausse de 0,1 point par rapport à 2019 et de 0,2 point par rapport à 2015.